Quel est l'impact de la crise sur l'envie d'entreprendre chez les jeunes à Bruxelles?

Au vu de la morosité économique actuelle, on pourrait croire que la motivation des jeunes à entreprendre est dûrement impactée et pourtant… c’est tout l’inverse qui ressort de notre enquête! La majorité de ceux-ci restent positifs et pour 69% d’entre eux, cette crise induit même l’émergence de nouvelles idées entrepreneuriales. 

De novembre 2020 à janvier 2021, hub.brussels, via yet.brussels, sa plateforme de sensibilisation des jeunes Bruxellois.ses à l’entrepreneuriat, s’est intéressé aux effets de la crise du COVID-19 sur les candidats.es entrepreneurs.euses.

À travers une enquête distribuée à un échantillon de 253 jeunes Bruxellois.es intéressés.es par le monde de l’entrepreneuriat, âgé.e.s entre 16 et 30 ans, celle-ci révèle de manière assez inattendue que les motivations et les freins, mais aussi les valeurs liées à l’entrepreneuriat n’ont pas foncièrement changé.

La crise comme moteur et des chiffres parlant

Malgré les périodes de confinement et les nombreuses craintes et incertitudes économiques liées à cette pandémie, la grande majorité des jeunes interrogés.es reste motivée:

• 71% déclarent toujours souhaiter entreprendre;
• Pour 69 % des répondants.es, cette crise a induit l’émergence de nouvelles idées entrepreneuriales;
•  75 % d’entre eux.elles déclarent également que le confinement a permis l’élaboration de nouvelles stratégies de développement;
• Pour 68%, cette période de crise a permis d’optimiser le mode de fonctionnement de leur entreprise.

Et si certains.nes ont pu mettre à profit les périodes de confinement pour faire émerger de nouvelles idées, d’autres n’ont pas eu d’autre choix que de repartir d’une page blanche:

• 51 % des répondants.tes ont dû entièrement repenser leur concept entrepreneurial;
• 62 % des répondants.tes disent avoir complètement dû revoir leur stratégie de développement et de déploiement;
• Et enfin, 53% des répondants ont dû redéfinir leur mode de fonctionnement.​

Hannah Balthazar, 28ans et fondatrice de Yohki confirme:

La COVID-19 a accéléré ma motivation à me lancer à mon compte. Il y a eu une sorte de recul avec l’effervescence du monde réel qui m’a permis de voir plus clair sur ce que je voulais faire professionnellement. Nous avons également surfé sur la vague du télétravail. En effet, n’ayant pas encore de commerce physique, le développement des communications en ligne fut plus un accélérateur qu’un frein pour nous lancer.