L’Italie est souvent considérée comme un pont entre l’Europe et les pays méditerranéens en raison de sa situation géographique stratégique à la fois au centre du bassin méditerranéen et à l’est de l’Union européenne. Le pays est une base par excellence pour les relations d’affaires avec les marchés en expansion des pays méditerranéens orientaux et occidentaux (Égypte, Libye, Tunisie, Algérie, Maroc) et d’Europe centrale et orientale (Slovénie, Croatie, Bosnie, Hongrie, etc.)

Le nord de l’Italie se trouve au centre de l’Europe, sa situation est donc assez favorable aux relations économiques avec des pays tels que la France, l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse.

La crise du COVID-19 a provoqué un choc économique en Italie, car la reprise des PME italiennes après la crise de 2009 a été beaucoup plus lente que prévu. Au cours de la période 2018-2019, la croissance s’est à nouveau ralentie mais sans affecter la structure financière des PME. Pour beaucoup, cependant, cela n’a pas suffi pour résister aux conséquences économiques de COVID-19. En fait, le deuxième trimestre de 2020 indique déjà une réduction de 12,80 % du PIB.

Par ailleurs, le commerce extérieur italien ne se porte malheureusement pas très bien ces dernières années et connaît de graves problèmes. Même si la balance commerciale reste positive, le volume des exportations montre une tendance à la baisse alors que les importations augmentent chaque année. L’Italie a pourtant pu compter ces dernières années sur une demande mondiale plus forte de ses produits que la France, l’Allemagne ou d’autres pays européens. Le problème s’explique donc surtout par la détérioration de la compétitivité en termes de prix et par une concurrence de plus en plus forte de la part des pays émergents.