Mission économique en Tanzanie

La Tanzanie actuelle est née de l’union du Tanganyika et de Zanzibar le 26 avril 1964. C’est le plus vaste des pays de la Communauté d’Afrique de l’Est et le second en termes de PNB (USD 75,73 milliards en 2022-WB). Son territoire de 950 000 km² est riche en minerais et plus de 50% des exportations totales du pays sont à mettre au compte du secteur minier. La croissance économique de la Tanzanie, qui compte +/- 67 millions d’habitants, était, en 2023 de 5% pour la Tanzanie et 6% pour Zanzibar avec des projections de 5.5% et 7.4% pour 2024 (Tanzania Invest) Les moteurs de la croissance sont le développement des infrastructures, un nombre croissant de consommateurs et les ressources naturelles du pays.

La Tanzanie projette de construire un pont de 50 km pour relier Zanzibar au continent. Ce projet de construction du plus long pont d’Afrique s’aligne sur la politique de développement du commerce intracontinental que mène Dar es-Salaam, qui construit actuellement un réseau ferroviaire transcontinental pour raccorder les Etats voisins comme la RDC, l’Ouganda et le Burundi.

L’agriculture tanzanienne, premier employeur du pays (plus de 65% de la main d’œuvre), contribue au PIB à hauteur de 30%. Les principales cultures sont : maïs, manioc, patates douces, haricots, bananes, millet, tabac, café, thé, noix de cajou, sisal et coton.

La Tanzanie, qui possède également 64 000 km² de surfaces lacustres, une zone économique exclusive de 223 000 km² et 58.000 km² de zones humides, produit environ 800 000 tonnes métriques de poisson.

S.E. Samia Suluhu, Présidente de la République Unie de Tanzanie depuis le 19 mars 2021, et son gouvernement ont pris des mesures de lutte contre la corruption et le gaspillage de l’argent public. Ces dispositions ont permis au gouvernement d’obtenir des subventions et des prêts assortis de conditions favorables de la part des institutions internationales de développement multilatéral. Les changements mis en œuvre par le nouveau gouvernement ont poussé les entreprises à modifier leur manière de travailler, suscitant de l’incertitude chez les unes et de la satisfaction chez d’autres.

Désireuse de moderniser ses infrastructures industrielles, la Tanzanie a interdit l’exportation de minerais. Le sous-sol du pays recèle de nombreux minéraux et matières premières qui ne peuvent plus être exportées librement : or, fer, nickel, cuivre, cobalt, uranium, kaolin, titane, platine, argent, graphite, gaz naturel, diamant et autres pierres précieuses. Aujourd’hui ces minéraux doivent être traités sur place pour stimuler l’industrialisation, autrement une fiscalité spéciale leur est appliquée. Ces dispositions créent des opportunités intéressantes d’exportations de technologies, machines et services de transformation.

La capitale du pays, Dodoma (2576Km²), compte 800.000 habitants, soit 10% seulement de la population de Dar es Salaam (1493km²) estimé aujourd’hui à 8,161,231 habitants. Techniquement tous les ministères et institutions internationales devront déménager à Dodoma, mais la pénurie de logements et de bureaux et le manque d’infrastructures font que la capitale est moins attractive que Dar Es Salaam.

En principe, tous les segments offrent des opportunités : eau, santé, éducation, industrialisation, services, automobile, chimie, pharmacie, machines-outils, loisirs, banque, construction, immobilier, aéronautique, etc.