hub.brussels News Tour du monde de l’entrepreneuriat féminin: New-york (2/5)
Tour du monde de l’entrepreneuriat féminin: New-york (2/5)

Tour du monde de l’entrepreneuriat féminin: New-york (2/5)

Qu’est-ce que c’est d’être une femme entrepreneuse à New-York? À l’occasion de la journée internationale des droits de la femme, nous avons posé les mêmes questions à 5 de nos attachées économiques et commerciales basées à l’étranger. Petit tour d’horizon et d’inspiration au Liban, aux USA, en Allemagne en Uruguay et au Vietnam…

L’entrepreneuriat féminin – s’il se développe un peu partout avec plus ou moins de vigueur – se heurte encore aux modes de fonctionnement de sociétés patriarcales. Mais les lignes bougent doucement. Et, aux quatre coins du monde, des initiatives publiques ou privées viennent apporter de l’aide et les fonds aux réseaux de femmes entrepreneuses.

Être entrepreneuse à New York, c’est quoi?

 

La réponse avec Kathlijn Fruithof, notre Attachée Économique et Commerciale à New-York et aux Bahamas

Quand nous évoquons le statut de la femme aux Etats-Unis, nous pensons à des personnalités aux opinions bien tranchées et aux qualités de leader telles que Oprah, Lady Gaga ou encore Sheryl Sandberg (COO Facebook).

« Dans le milieu de la mode, une voix importante aux États-Unis est celle de notre créatrice bruxelloise Diane von Furstenberg. Par le biais de la philanthropie et du mentorat, elle soutient et renforce les capacités des femmes entrepreneuses. Un autre exemple est celui de Miss Whitney Wolfe Herd (co-fondatrice de Tinder et fondatrice de Bumble), qui est devenue en 2021 la plus jeune femme milliardaire self-made au monde.

Dans le paysage politique récent, nous avons vu Nancy Pelosi devenir la première femme à présider la Chambre des représentants des États-Unis et, bien sûr, nous avons tous entendu parler de Kamala Harris, la première femme (de couleur !) vice-présidente des États-Unis, qui est entrée en fonction en janvier 2021.

Toutes ces femmes ouvrent sans aucun doute la voie aux autres. Les choses n’ont jamais été aussi belles pour les femmes aux États-Unis en général, ainsi que pour les femmes entrepreneuses. Plus de 11 millions d’entreprises américaines sont détenues par des femmes et génèrent un chiffre d’affaires de 1 700 milliards de dollars. »

Des obstacles : la crise du coronavirus & rôles sociétaux

Toutefois, si l’on examine les chiffres globaux, on constate que les entreprises détenues par des femmes ne représentent qu’un cinquième environ de l’ensemble des entreprises. Les chiffres sont encore plus faibles pour les entreprises appartenant à des femmes et employant plus de 500 personnes. À New York, les femmes ne possèdent que 3,5 % de toutes les entreprises de cette taille.

Les défis auxquels sont confrontées les femmes entrepreneuses aux États-Unis sont divers.

  • Elles doivent défier les attentes de la société et se battre pour être prises au sérieux dans un environnement commercial dominé par les hommes. Il existe encore des rôles sociétaux profondément ancrés dans la société qui sont à l’origine de l’écart entre les sexes dans les résultats négociés.
  • Les hommes préfèrent investir dans d’autres entreprises appartenant à des hommes.
  • Les propositions des femmes sont généralement plus « réalistes » et moins « gonflées », ce qui diminue les chances d’obtenir un financement.
  • La pandémie de Corona est connue pour avoir un impact négatif plus important sur les entreprises féminines. Une enquête réalisée en juillet 2020 montre que seules 47% des femmes propriétaires déclarent avoir le sentiment que leur entreprise est en « assez ou très bonne » santé, contre 62 % pour les hommes propriétaires.

Des avancées : le New York Forward Loan Fund

Il y a toutefois aussi des nouvelles encourageantes dans cette pandémie.

  • Les entreprises dirigées par des femmes devraient employer près de neuf millions de personnes d’ici à la fin 2021. Les possibilités de travail à domicile constituent un facteur important à cet égard.
  • Nous constatons de belles « success stories » de femmes entrepreneuses bruxelloises sur le marché américain. Ex: Nathalie d’Harveng de Nats Rawline, dont les produits sont vendus au Whole Foods Market.
  • L’État de New York a mis en place le New York Forward Loan Fund, une incitation fiscale axée sur les minorités et les petites entreprises.
  • De grandes entreprises comme Verizon ou Lowe’s ont également mis en place des subventions spécifiques pour les entreprises dirigées par des femmes.

hub.brussels à New York a traité 84 dossiers d’entreprises bruxelloises souhaitant exporter aux États-Unis en 2020. Sur ces 84 demandes, 29% concernaient des entreprises détenues par des femmes. Il s’agit d’une légère augmentation par rapport à 2019 (26%).

Envie d’en apprendre d’avantage sur le marché new-yorkais? Prenez contact avec Kathlijn!

Kathlijn Fruithof

États-Unis (New-York - Bahamas)

885 Second Avenue, 41st Floor
New York, NY 10017
USA

+1 646 745 03 46

newyork@hub.brussels

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