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La mobilité et la logistique dans les noyaux commerçants bruxellois

Dans son diagnostic de 2018, le Schéma de Développement Commercial de la Région de Bruxelles-Capitale identifiait des thématiques sur lesquelles des actions doivent être menées pour améliorer le cadre dans lequel évolue la fonction commerciale. Une des actions identifiées était d’établir un profil de mobilité et de logistique des noyaux commerçants. C’est aujourd’hui chose faite : découvrez les tendances !

Malgré l’existence de nombreuses données relatives au commerce et à la mobilité, peu d’analyses croisées approfondies existent à Bruxelles. hub.brussels a donc décidé, en partenariat avec l’ULB, de créer une série d’indicateurs à l’échelle des 123 noyaux commerciaux de la Région, en s’appuyant essentiellement sur des données disponibles en open data.

L’objectif ? Créer de nouvelles séries statistiques pouvant être mises à jour au fil des ans mais aussi et surtout apprécier la diversité des situations locales. En voici quelques enseignements…

Commerce et mobilité : une équation à 3 variables

Commerce et mobilité sont intrinsèquement liés. Pour les clients, les déplacements découlant de leur comportement d’achat représentent ainsi le second motif de déplacements après les déplacements domicile-travail.

Du point de vue des commerçants, une bonne accessibilité est souvent un élément clé de leur attractivité. Quant aux acteurs publics, ils doivent adapter la mobilité aux enjeux environnementaux actuels tout en conservant un tissu commercial urbain attractif et en bonne santé économique.

La marche et le vélo avant la voiture

À Bruxelles, la voiture n’est pas l’unique moyen de transport utilisé pour effectuer des achats. Son utilisation dépend de nombreux facteurs et varie donc entre les différents noyaux commerciaux : profil des chalands, attractivité des lieux d’achat, types de commerces…

Grâce aux enquêtes réalisées par hub.brussels auprès des chalands, on observe toutefois que la marche et le vélo représentent 48% des moyens de déplacements déclarés par les clients venant effectuer leurs achats dans les lieux de commerce sondés.

À nuancer bien sûr en fonction du noyau commercial:

  • les noyaux à fort rayonnement (Rue Neuve, Porte de Namur, rue de Brabant, etc.) où un équilibre s’observe entre les personnes déclarant venir en voiture et ceux venant en transports en commun ;
  • les noyaux à rayonnement communal ou régional (Saint-Guidon à Anderlecht, Centre de Molenbeek, etc.) où la marche, le vélo et les transports en commun sont plus représentés en première couronne alors que la voiture et les modes actifs dominent pour les noyaux les plus périphériques ;
  • les petits noyaux où, selon un gradient centre-périphérie, on passe d’une situation où la marche et le vélo dominent à une où l’automobile est prépondérante.

Un stationnement difficile dans les noyaux de première couronne

Dans les 123 noyaux commerciaux étudiés, on recense au total près de 124 000 places de stationnement, la majeure partie étant située sur la voirie (59 %). En moyenne, il existe ainsi un peu plus de sept places de stationnement accessibles à la clientèle pour chaque commerce localisé dans un noyau. Cependant, ces places répondent à de nombreux autres besoins, tels que le stationnement des travailleurs et des visiteurs du quartier.

Globalement, les noyaux du Pentagone (Rue Neuve, Dansaert, Sablon, etc.) bénéficient d’une offre de stationnement importante grâce aux parkings situés en bordure de la petite ceinture. À l’inverse, les grands noyaux commerciaux de la première couronne (centres de Saint-Gilles ou de Molenbeek) n’ont qu’une offre limitée de stationnement, que ce soit sur la voirie ou en dehors.

De plus, si les noyaux du Pentagone présentent une faible occupation nocturne (en raison notamment de la faible densité d’habitants), les noyaux commerciaux de la première couronne sont (presque) saturés en permanence. Or, l’occupation des places en voirie n’est pas compensée par une offre de stationnement hors voirie, comme c’est le cas dans le Pentagone.

Des centaines de véhicules de livraisons chaque semaine

À l’échelle régionale, on estime que le commerce de détail génère environ un tiers des trajets routiers de marchandises à Bruxelles. En moyenne, les commerces étudiés sont livrés environ une fois par jour. Cette fréquence varie néanmoins en fonction de la taille du magasin, de son appartenance à un réseau d’enseigne ou encore aux types de produits qui y sont vendus.

On estime à 118 000 le nombre moyen de livraisons hebdomadaires réalisées dans les 123 noyaux commerciaux considérés. Parmi elles, 31 % seraient réalisées par des poids lourds. Indépendamment de la taille des noyaux, on constate une fréquence de livraisons plus élevée dans les plus petits noyaux ainsi que ceux de la première couronne (beaucoup de magasins indépendants vendant des produits de premières nécessité). À l’inverse, les centres commerciaux de la seconde couronne ainsi que les noyaux centraux à fort rayonnement (abritant de nombreuses enseignes non-alimentaires) présentent un faible ratio de livraisons

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