hub.brussels Les Moussors de Awa

« Quand j’ai commencé, personne n’y croyait, car les industries culturelles et créatives n’étaient pas valorisées ».

Au-delà de la volonté de créer de belles choses, Awa se donne comme mission d’aider ses clientes à  « se réapproprier leurs costumes » grâce à un accessoire et des techniques délaissés par la consommation de masse : « le travail de broderie fait à la main n’est plus à la mode, car maintenant il y a des machines. »

Tout est dans les détails

Pourtant, ce sont les détails et le soin apportés par l’artisanat qui rendent ses créations spéciales.

Mais pour Awa, l’artisanat n’est pas juste la possibilité de créer des pièces uniques. C’est aussi un moyen d’aider d’autres femmes en offrant une mode éthique : « on peut être entrepreneur et travailler énormément, mais ça ne sert à rien si on ne sert pas aussi les autres ».

Awa, qui dessine ses créations à Bruxelles, dans sa boutique de la Chaussée de Charleroi, a d’ailleurs profité de la mission économique princière au Sénégal pour signer un accord avec une école de formation pour jeunes filles qui apprennent la broderie et la couture, afin de leur confier une partie de sa production.

Fondatrice de Les Moussors de Awa

Awa Seck

Fondatrice de Les Moussors de Awa

On peut être entrepreneur et travailler énormément, mais ça ne sert à rien si on ne sert pas aussi les autres.

hub.brussels, une porte d’entrée vers le succès international

Awa a bénéficié de l’aide de hub.brussels pour sa prospection commerciale internationale. Elle a ainsi participé à plusieurs missions et salons dans le monde entier, ce qui lui a permis de trouver des partenaires et distributeurs, notamment au Japon, où elle doit retourner bientôt pour présenter des échantillons à une chaîne de distribution prestigieuse.

Sept ans après le lancement de la marque, les moussors d’Awa se vendent en Europe, en Afrique, aux Etats-Unis et au Moyen-Orient.

Et ce succès vient d’atteindre un nouveau sommet, puisqu’Awa a eu l’honneur de créer un moussor sur mesure pour la princesse Astrid. Le point d’orgue d’une mission économique qui a fait la part belle aux industries créatives et à l’entrepreneuriat féminin, mais surtout la consécration pour une fille de brodeuse qui rêvait de rendre ses lettres de noblesse à la coiffe traditionnelle de ses ancêtres.