Les Territoires palestiniens forment une économie de petite taille (PIB estimé à 14,6 Mds USD en 2019 à prix courant), divisée en trois marchés distincts à la fois physiquement et politiquement (Cisjordanie, Jérusalem-Est, bande de Gaza). En lien avec ces contraintes et la croissance démographique importante, le PIB par habitant est faible comparativement aux pays voisins (2 934 USD estimé en 2019; plus de 4 000 USD en Cisjordanie et moins de 2 000 USD à Gaza).

La situation particulière des Territoires palestiniens, divisés et aux conditions d’accès et de mobilités précaires, rend son économie en partie dépendante de financements externes, assurés par:

• les transferts de la diaspora,
• les revenus des Palestiniens qui travaillent en Israël,
• les bailleurs de fonds multilatéraux et bilatéraux.  

Malgré cela le secteur privé palestinien est talentueux et a le sens de l’entreprise. Les entreprises palestiniennes ont la réputation de fournir des produits de qualité et d’avoir un degré élevé de professionnalisme.

Les grandes entreprises palestiniennes ont des contacts internationaux via des partenariats en Asie, en Europe, dans les pays du Golf et les Etats-Unis. Cependant, l’instabilité géopolitique et ses conséquences continuent d’avoir un effet négatif sur le secteur privé. Le gouvernement de facto du Hamas à Gaza, désigné comme organisation terroriste, en combinaison avec les restrictions du gouvernement israélien, limitent sévèrement les opportunités pour le secteur privé à Gaza.

* Attention: La Belgique s’oppose à la colonisation et toutes les mesures prises dans le cadre de celle-ci ainsi que tout ce qui est de nature à miner une solution à deux États, avec un État palestinien indépendant, démocratique, d’un seul tenant, souverain et viable vivant côte à côte avec Israël dans la paix, la sécurité et la reconnaissance mutuelle. (source : diplomatie.belgium)