La
digitalisation des entreprises bruxelloises
La digitalisation est un enjeu clé pour les entreprises modernes, impactant leur compétitivité et capacité à innover. Comment les entreprises bruxelloises se numérisent-elles ? hub.brussels présente un panorama de leur maturité digitale dans cinq secteurs clés : restauration, construction, commerce, transport et activités spécialisées scientifiques et techniques.
Saisir le contexte de la digitalisation en Région bruxelloise
Découvrez la situation actuelle de la digitalisation des entreprises bruxelloises en cinq questions.
Répondez à chaque question avec votre “bonne réponse”. Pas d’inquiétude, elles ne sont pas sauvegardées. Il n’y a que vous qui saurez ce que vous avez répondu.
Les chiffres clés de la digitalisation des entreprises bruxelloises
Quel est le niveau de maturité numérique des entreprises ? Quels processus digitalisent-elles en priorité ? Comment interagissent-elles en ligne avec leurs clients ? Quelle approche ont-elles de la cybersécurité et des technologies de pointe ?
On vous propose de le découvrir à travers cette infographie interactive.
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Comprendre les enjeux de la digitalisation
Explorez les divers aspects de la maturité numérique des entreprises bruxelloises au travers de ces 5 questions.
Ce qu’il faut retenir
- La base outils digitaux est couverte : les entreprises bruxelloises sont résolument engagées dans des projets de transformation numérique de leurs processus. Si tous les leviers ne sont pas activés avec la même intensité, le digital s’affirme comme un moteur significatif d’optimisation, d’innovation et de responsabilité pour une part croissante d’entre elles.
- Mais les outils plus pointus sont rarement adoptés : les réseaux sociaux d’entreprise (23%) et les logiciels de gestion de projet (27%) demeurent l’apanage d’une minorité, soulignant des pratiques collaboratives à deux vitesses.
- Peu de compétences déployées sur le terrain : seules 26% des entreprises emploient des profils spécifiquement numériques et 21% disposent d’un plan de développement des compétences digitales de leurs employé·es.
Ce qui nous a étonné
- Les compétences sont principalement internalisées : le manque de compétences étant pointé comme un des freins à la digitalisation des entreprises, on aurait pu s’attendre à un recours plus systématique aux ressources externes. Or il n’en est rien, la majeure partie des entreprises bruxelloises garde une approche classique des ressources humaines en recrutant plutôt que d’externaliser.
- Les entreprises adoptent bien les outils de travail collaboratif : une majorité d’entreprises ont déployé des outils de messagerie collaborative (67%) et de partage de documents (71%) pour faciliter le travail à distance.
Ce qu’il faut retenir
- Les fondamentaux des mesures de prévention en matière de cybersécurité sont bien couverts :
- Les bases (mots de passe, mises à jour, pare-feu) sont maîtrisées.
- Les mesures plus avancées (double authentification, VPN, sécurité intégrée, traçabilité) restent à développer dans tous les secteurs.
- Les actions organisationnelles (sensibilisation, documentation) sont plus hétérogènes.
- Par rapport aux moyennes globales de 17% d’entreprises qui ont effectué un audit de sécurité dans l’année et 26% sur 3 ans, aucun secteur ne se distingue positivement. Le recours aux audits de sécurité informatique s’avère particulièrement faible quel que soit le secteur : 11% pour les transports, 18% pour les activités spécialisées, scientifiques et techniques, 13% pour la construction et 15% pour le commerce.
- Les entreprises ont tendance à négliger leur cybersécurité, mais ce n’est malheureusement pas exceptionnel : les entreprises bruxelloises se trouvent aux alentours des moyennes belges et européennes en termes de vulnérabilité aux attaques informatiques.
Ce qui nous a étonné
- Tous les secteurs sont plus ou moins sur un pied d’égalité : les résultats de l’étude montrent qu’en termes de cybersécurité, aucun secteur ne se démarque clairement des autres comme étant très en retard ou très en avance.
- Utilisation peu répandue des bases de données : quel que soit le secteur, l’adoption des bases de données n’est jamais majoritaire, variant de 30% dans la restauration à 50% dans les transports, pour une moyenne globale de 39%.
- Les audits de cybersécurité ne sont pas encore une priorité pour les entreprises bruxelloises qui semblent sous-évaluer leur importance : 45% des entreprises déclarent avoir subi un incident de sécurité, mais seules 29% ont fait effectuer un audit.
Ce qu’il faut retenir
- 24% des entreprises bruxelloises déclarent ne pas être présentes sur les réseaux sociaux : un chiffre encore relativement élevé et qui marque un potentiel déficit de leur visibilité, leur interaction avec les client·es et leurs opportunités de marketing numérique.
- Les entreprises présentes sur les réseaux sociaux peinent à en tirer le maximum de potentiel : seules 42% des entreprises déclarent adopter une stratégie différenciée en fonction du réseau et moins de 50% des entreprises mesurent l’efficacité de leur présence numérique en traquant des indicateurs.
- Les entreprises bruxelloises restent proches des moyennes européennes en termes de webmarketing puisque 47% utilisent les réseaux sociaux contre 50% à l’échelle européenne.
Ce qui nous a étonné
- Le site web, l’outil le plus plébiscité par les entreprises en termes de présence en ligne : elles adoptent encore une approche très classique pour établir et maintenir leur visibilité sur internet, malgré la diversité des outils numériques disponibles.
- Les sites web sont souvent traités comme des « vitrines » qu’il n’est pas nécessaire de mettre à jour régulièrement puisque 81% des entreprises déclarent mettre ceux-ci à jour une fois par mois, ou moins. Les entreprises qui mettent à jour régulièrement sont celles qui font du commerce en ligne ou présentent des produits qui se renouvellent rapidement (Commerce).
- En moyenne, seules 19% des entreprises utilisent la publicité en ligne : cette adoption limitée montre un potentiel inexploité pour améliorer leur visibilité et compétitivité.
- Les jeunes entreprises (moins de 5 ans) tendent à être « digitales natives » en termes de marketing : elles misent beaucoup sur l’e-commerce (68%) et les réseaux sociaux (81%) pour se développer rapidement alors que les entreprises plus anciennes (plus de 20 ans) évoluent de façon plus inégale.
- Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques, bien qu’étant en tête des moyennes sur la plupart des indicateurs du baromètre apparaît comme étant moins dynamique en termes de webmarketing.
Ce qu’il faut retenir
- Seules 71% des entreprises bruxelloises ont un site web mais 31% déclarent effectuer des ventes en ligne, ce qui place Bruxelles au-dessus de la moyenne européenne de 22,8%.
- Les entreprises bruxelloises ont une approche plutôt classique de la vente en ligne. Elles s’assurent de couvrir les bases avec une automatisation des commandes et des méthodes traditionnelles de paiement.
Ce qui nous a étonné
- Les entreprises bruxelloises ont globalement bien intégré leur processus de vente en ligne dans leurs opérations puisque 62% des entreprises qui effectuent de la vente en ligne reçoivent des commandes électroniques entièrement automatisées en termes d’encodage.
- Si les paiements par carte sont les plus courants, les méthodes traditionnelles comme l’achat sur facture ou le virement restent très utilisées puisque 37% des entreprises qui effectuent de la vente en ligne proposent encore des paiements sur facture et 21% un paiement comptant à la livraison.
Ce qu’il faut retenir
- Globalement, l’IA est considérée comme « très prometteuse » ou « plutôt prometteuse » par 44% des entreprises, mais le secteur des transports montre le plus grand optimisme avec 55% trouvant l’IA « Très prometteuse » ou « Plutôt prometteuse ». À l’opposé, la construction exprime le plus de scepticisme avec 52% des répondants jugeant l’IA « Peu prometteuse » ou « Pas du tout prometteuse ».
- L’intelligence artificielle générative (type ChatGPT) suscite beaucoup d’attentes. 28% des entreprises bruxelloises l’utilisent déjà, principalement pour générer du contenu marketing (47%), analyser des documents (44%) ou rédiger des rapports (50%). Mais 72% ne l’utilisent pas du tout, par méconnaissance, manque de moyens ou d’intérêt.
- Un des freins à l’adoption de l’IA, au-delà des préoccupations de sécurité, réside dans la difficulté à identifier l’opportunité créée pour son activité.
Ce qui nous a étonné
- Considérée comme l’une des révolutions des technologies avancées, l’intelligence artificielle suscite des réactions ambivalentes au sein des entreprises bruxelloises. Si une majorité a une attitude positive vis-à-vis de cette technologie (41%), une frange non négligeable d’entreprises (12%) reste sceptique voire hostile.
- L’IA distance clairement toutes les autres technologies de pointe en termes d’adoption dans les entreprises puisque 27% des entreprises déclarent l’avoir mise en œuvre dans leurs activités contre un maximum de 10% d’adoption pour les autres technologies.
- Sécurité et confidentialité : les préoccupations en matière de sécurité et de confidentialité sont parmi les freins à l’adoption de l’IA les plus fréquemment évoqués.
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