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Le rêve américain existe encore

Le rêve américain existe encore

Malgré une actualité parfois tumultueuse, les États-Unis restent un partenaire économique incontournable. Preuve de l’ambition bruxelloise : la mission princière en Californie, menée par SAR la Princesse Astrid, qui s’est achevée sur un franc succès. Bruxelles a en effet une stratégie bien rodée pour aider ses entreprises à percer sur le plus grand marché du monde. 

37 entreprises bruxelloises étaient du voyage, au sein d’une délégation belge de près de 500 personnes. Cette mission de grande ampleur, organisée par hub.brussels et ses homologues régionaux s’est soldée par la signature de 60 contrats – dont 7 pour Bruxelles – ainsi que 2 protocoles d’accord conclus entre les agences régionales du commerce extérieur et la Californie.  

 

 

Ces réussites doivent beaucoup à l’expertise terrain. Rencontre avec Eric Gabrys, notre représentant à San Francisco, qui œuvre quotidiennement à bâtir des ponts entre Bruxelles et la Silicon Valley. 

Pourquoi un bureau en Californie ?  

Eric Gabrys: « Tout simplement parce qu’il s’agit du plus grand écosystème technologique de la planète. Il est crucial pour nos entreprises en croissance d’y être présentes. La Californie, à elle seule, représente un marché immense : la population du seul County de Los Angeles dépasse celle de 40 autres États américains. La Californie héberge 57 entreprises du S&P 500. La dynamique est vertigineuse : lorsque nous avons ouvert le bureau en 2012, l’économie californienne était la 8e mondiale. Aujourd’hui, elle est la 4ème économie du monde, avec un PIB nominal de 4,1 billions de dollars, devançant même le Japon. » 

Comment aides-tu concrètement les entreprises bruxelloises ? 

E.G.: En 13 ans, nous avons bâti un écosystème local avec des contacts dans  plus de 5000 entreprises et 100 experts. Nous avons déjà guidé plus de 1 000 entreprises bruxelloises. Nous les aidons aussi à valider leur proposition de valeur pour le marché US, à déchiffrer la législation, à participer à des salons… En résumé, nous sommes leur point d’ancrage sur la Côte Ouest. Nous sommes aussi un relais pour attirer les investissements vers Bruxelles.”  

Les relations actuelles entre les États-Unis et l’UE affectent-elles nos entreprises exportatrices?  

E.G.:Les droits de douane sur les biens européens sont un défi, c’est certain. Mais il faut rappeler que les États-Unis restent notre premier partenaire hors UE. Et la force de Bruxelles, ce sont justement les services : la tech, le conseil, le digital. Or, les droits de douane ne s’appliquent pas aux services. Notre niche est donc naturellement protégée.” 

L’Ouest ou l’Est pour les entreprises qui visent les États-Unis?  

E.G. : « La règle d’or est simple : « suivez vos clients ». La Côte Ouest, et la Silicon Valley en particulier, est le terrain de jeu naturel pour toutes les entreprises de la tech, attirées par le capital-risque, les écosystèmes d’innovation et les géants comme Alphabet ou NVIDIA. La Côte Est, elle, est le hub privilégié pour l’agroalimentaire, grâce à la concentration d’importateurs et de distributeurs. » 

Un mot sur la dernière mission économique?  

E.G.: « Un véritable succès ! Avec le FIT et l’AWEX, nous avons organisé plus de 100 activités. Dans la Baie de San Francisco, l’accent était mis sur l’intelligence artificielle, un écosystème qui concentre à lui seul 1 000 entreprises spécialisées et 70 000 professionnels. À Los Angeles, nous nous sommes tournés vers les industries créatives : divertissement, médias et design. Deux écosystèmes complémentaires pour une mission extrêmement riche. » 

Les États-Unis en quelques chiffres clefs 

Le pays est notre principal partenaire sur le continent américain, et le premier en dehors de l’Europe. 

En termes de services, les Etats-Unis se classent en 6ème place, représentant 7 % de l’ensemble des exportations de services bruxellois. À l’échelle de la Belgique, ils se hissent même à la 3e place, avec une part de 12 % dans l’exportation de services. 

En Californie, les secteurs de pointe se concentrent dans la haute technologie : matériel informatique, semi-conducteurs et microélectronique, logiciels et services numériques, intelligence artificielle, technologies quantiques et robotique. 

En 2022, ce seul secteur a généré près de 620 milliards de dollars, soit la plus forte contribution à l’économie américaine de tous les États. Il abrite par ailleurs des géants mondiaux tels que NVIDIA, Apple, Meta ou Alphabet, véritables locomotives de l’innovation. 

Envie d’en savoir plus ?  

Consultez notre bilan du commerce extérieur bruxellois, récemment publié sur notre plateforme analytics.brussels et téléchargez notre fiche-pays USA. 

Vous souhaitez également participer à une mission ou à d’autres actions avec hub.brussels ? Consultez notre agenda  

Prêt.e pour la Silicon Valley? Contactez Eric!

Eric Gabrys

États-Unis (San Francisco - Silicon Valley)

98 Battery Street, Suite 601
San Francisco CA 94111
USA

+1 415 291 0130
+1 415 866 4022

sanfrancisco@hub.brussels

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