
Elles sont toutes nées à Bruxelles
Le point commun entre une praline, un rouleau de cellophane et un sac à main ? Ces inventions adoptées par le monde entier sont toutes nées ici, dans les choux bruxellois. Et elles sont loin d’être les seules! Car sous ses pavés, Bruxelles recèle un engrais unique pour favoriser la pousse d’entreprises 100 % innovantes.
En ce jour de fête nationale, levons notre choppe à ces pépites made in BXL qui enchantent, facilitent et transforment le quotidien des Tokyoïtes, des New-Yorkais ou encore des Berlinois.
Bruxelles, comme une boîte de chocolats
En 1857, le pharmacien suisse Jean Neuhaus, fraîchement installé à Bruxelles, ouvre une officine éponyme dans les Galeries Royales Saint-Hubert. Pour adoucir le goût de ses médicaments, il a l’idée de les enrober de chocolat. En 1912, son petit-fils fait le pari de troquer bonnement et simplement pilules contre ganaches : la praline était née. Ce petit carré fourré allait bientôt séduire les palais du monde entier.
Depuis, d’autres maisons emblématiques ont pris le relais : Leonidas, avec ses 1.300 boutiques dans 40 pays, Godiva et ses boîtes dorées devenues incontournables de New York à Tokyo, ou encore Corné Port-Royal, qui perpétue ce savoir-faire dans le monde entier.
Le patrimoine sucré bruxellois ne s’arrête pas là. Maison Dandoy perpétue l’art du spéculoos et des biscuits depuis 1829, tandis que Milcamps fournit ses gaufres aux grandes enseignes d’Europe, d’Asie et des États-Unis. Dans un registre plus sain, EXKi, pionnière du fast good, a planté ses racines en France et aux États-Unis.
Bruxelles, berceau de géants tech
Bruxelles ne se limite pas à la gastronomie. C’est aussi une terre d’innovation où tester un produit à l’échelle d’une capitale devient un tremplin mondial. Cowboy, avec son vélo électrique connecté, a d’abord foulé les pavés bruxellois avant de rouler sa bosse à Paris, Berlin, San Francisco et Lisbonne.
Tricount est né d’un souhait des ingénieurs Guillebert de Dorlodot et Jonathan Fallon de simplifier leurs comptes entre amis. L’app de suivi et de partage des dépenses de groupe simplifie aujourd’hui les comptes – et les vacances – de millions d’Européens.
Et puis il y a itsme, ce passeport digital utilisé par 7 millions de Belges, qui séduit désormais les pays voisins. Sans oublier Collibra, spin-off de la VUB devenue en quelques années une licorne européenne, qui accompagne les entreprises du Fortune 500 de New York à Singapour.
Bruxelles, laboratoire d’innovations industrielles
Dans l’industrie, Bruxelles a vu éclore des géants discrets : Solvay, inventeur du cellophane et aujourd’hui acteur majeur des matériaux pour batteries (implanté dans 60 pays), UCB, qui soigne des millions de patients atteints de maladies neurologiques, ou encore Umicore, leader mondial du recyclage de métaux rares, présent en Europe, Asie et Amérique.
Bruxelles, couturière royale
Aussi ancienne que le Royaume qu’elle incarne avec élégance, la maroquinerie de luxe Delvaux s’est imposée comme pionnière en inventant le concept même de sac à main, brevets à l’appui !
Natan Couture habille la royauté européenne, tandis que Bellerose, avec son style casual chic, s’affiche dans les concept stores de Tokyo et New York. Olivier Strelli, lui, a vu ses créations portées par Mick Jagger et les hôtesses de la Sabena avant d’habiller l’Europe.
Bruxelles n’est peut-être pas capitale de la mode, mais elle sait créer des design qui font voyager.
Vive la Belgique, vive Bruxelles et vive ces hommes et ces femmes qui ont osé faire ce que personne n’avait encore tenté. Grâce à elles, Bruxelles peut se targuer d’être une quatrième fois capitale : celle des possibles.
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Publié le 06/06/2025