Le secteur bruxellois des boissons se met à l’heure du thé
Malgré le Brexit, l’Angleterre reste l’un des principaux partenaires commerciaux de la Belgique pour l’industrie alimentaire et les boissons. hub.brussels a donc emmené 4 entreprises bruxelloises sur le salon Imbibe de Londres, afin de donner un coup de frais au marché des boissons post-Brexit et de s’abreuver des dernières tendances dans le secteur. Et le constat est limpide: en termes d’exportations bruxelloises, boisson ne rime plus (toujours) avec houblon. On vous explique ?
En bouteille ou en cannette, plates ou pétillantes, ambrées, translucides ou encore pailletées: la coupole de verre du Palais d’exposition de l’Olympia semble servir de contenant géant à des milliers de litres de boissons de toutes origines en ce 4 juillet.
Bruxelles (se dé)marque
Le stand bruxellois trône au milieu de ce grand rassemblement bibitif, sobre et élégant dans sa nouvelle déclinaison citymarketing black & white.
« Le fait d’être regroupés sous une même bannière nous donne une belle visibilité », explique Harry Verhoeven, Sales Manager chez Botaniets. « D’autant plus que la réputation de la marque Bruxelles nous précède, en ce qu’elle est gage de qualité ».
Aux côtés de Botaniets, on retrouve également de dignes représentants de notre fleuron national, version bio : Pierrick Couvreur et Jean Van den Broeck de Drink Drink! ont ainsi profité de l’infrastructure – à moindre coût – proposée par hub.brussels pour venir prendre le pouls du marché britannique.
C’est super agréable d’échanger avec les Anglais, qui apprécient et brassent le même type de bières que nous. On va commencer par se faire une place sur le marché bio en Belgique, car la concurrence est féroce, et on verra ensuite ce qui peut être envisagé outre-Manche.
Le nolo (no & low alcohol) : une place à prendre
De l’autre côté du stand, on retrouve L’Annexe. Ce ne sont toutefois pas ses bières mais plutôt ses limonades que la brasserie-fermenterie bruxelloise a décidé de présenter sur ce salon. « Imbibe est davantage axé sur les alcools forts. On a donc trouvé plus judicieux de proposer nos softs, en mode mixers », explique son co-fondateur Maxim-Henri Lagrillière.
En mode mixer, mais pas que. Car l’on constate que le secteur du low ou du zéro alcool prend une place de plus en plus importante sur le marché mondial des boissons. L’International Wine and Spirit Research (IWSR) enregistrait ainsi une hausse de 20% de ce type de boisson entre 2017 et 2018 et de 30,5% entre 2018 et 2019. En cause : des consommateurs davantage préoccupés par leur santé. Une tendance renforcée encore par la crise sanitaire.
Après le bien manger, le bien boire
“Il y a le bien manger, le bien-être et maintenant le bien boire” déclarait d’ailleurs Alexandre Hauben, CEO et fondateur de (Bota)Niets, première distillerie sans alcool de Belgique.
Son talentueux mixologue Boupinh Lam, présent sur le salon, confirme les propos de son CEO: « On a la confirmation avec Imbibe que le marché du non-alcool prend de l’ampleur et va continuer à grandir. La concurrence est bien plus forte dans le secteur alcoolisé que dans le non-alcool ; on a donc une place à prendre. Les plus grands bars du monde se trouvent à Londres. Les plus grands barmen aussi. Il y en a déjà beaucoup qui sont passés par notre stand et tous sont séduits par la qualité et la finesse de nos produits. »
Déclaration validée par la présence du prestigieux Marriott dans la liste des acquéreurs potentiels, ainsi que d’Oliver Robinson, CEO de la brasserie irlandaise Robinsons: « Ces gars-là ont de la technique, ils proposent quelque chose de différent, avec des produits naturels et élégants. Ça m’intéresse grandement, car les bases à faible teneur en alcool ou sans alcool commencent à prendre de l’ampleur et j’aimerais adapter mon offre en ce sens dans mes pubs. «
Même son de cloche du côté de Drink a flower, quatrième occupante du stand et marque jumelle de FROUI : « On a fait une étude de marchés et on s’est rendu compte que les boissons fonctionnelles (bien-être) sont très consommées aux UK, dans le retail et les restaurants », nous informe son account manager Sacha Nguyen. « Or, nos produits sont bio, naturels, faibles en sucre, et se démarquent donc sur un marché soft encore très sucré, avec beaucoup d’additifs. »
« Je confirme », s’exclame Sean Robertson de THE BEVERAGE AGENT LIMITED, accoudé au stand : « Je viens d’essayer cette boisson gazeuse, et c’est une belle réussite ! Pas de calories, naturelle, tout ce dont le marché a soif en ce moment« .
Et, avantage non négligeable : les produits non-alcoolisés sont peu ou moins taxés à la douane, ce qui facilite leur exportation.
hub.brussels, un accompagnement généreusement distillé
Avec ou sans alcool, le secteur des boissons bruxellois est donc en droit de voir le verre à moitié plein. Et de le boire ! Une nouvelle d’autant plus appréciable que le secteur de fabrication des boissons est celui qui compte le plus grand nombre de travailleurs salariés en Région de Bruxelles-Capitale, et le plus de PME.
hub.brussels est bien entendu dans la place (en la personne de notre Conseiller commercial Samuël Servaes et de nos Areas Managers à Bruxelles) pour les aider à contourner les démarches administratives, rendues parfois plus lourdes suite au Brexit. “On est des habitués de hub.brussels”, sourit Jean Van den Broeck de Drink Drink! “ Et on sait qu’on peut compter sur l’aide de ses équipes pour nous faciliter la vie !”.
Vous aussi, vous souhaitez tester de nouveaux marchés via des foires ou des salons à l’international? Découvrez nos services!
Donnez à votre entreprise la visibilité qu'elle mérite en rejoignant hub.brussels sur ses stands collectifs.
Vous souhaitez développer votre entreprise? Et pourquoi ne pas vous lancer à l’export? Distribuez vos produits et services sur de nouveaux marchés, en Europe et dans le reste du monde, avec hub.brussels!
Lancez-vous dans l’aventure de l’exportation mais ne le faites pas seul.e... Nos Area Managers à Bruxelles et nos AEC à l’étranger sont là pour vous aider!
Avec le soutien de l’Union européenne, dans le cadre de la Brexit adjustment reserve (BAR) :