Se nourrir de l'expérience des chocolatiers

cacao-beans.jpg

Certains des chocolatiers rencontrés ont fait le pari de l’exportation. Ils ont d’ailleurs pour la plupart tenté leur chance en Asie, que ce soit au Japon, en Chine, à Taiwan ou encore au Qatar. À travers leurs témoignages et leur expérience, découvrez comment ils se sont adaptés aux différents marchés étrangers. 

S'avoir s'adapter

Pour tous, l’adaptation aux consommateurs locaux reste l’un des principaux défis. Ainsi, les chocolatiers sont confrontés à des populations qui consomment le chocolat différemment qu’en Belgique. Certaines ne boivent pas d’alcool (les chocolats à la liqueur sont donc à proscrire) tandis que d’autres découvrent encore le chocolat et achètent les pralines à l’unité plutôt qu’en ballotin. Il est donc nécessaire de prendre compte ces différences lors de la création de votre concept afin de gagner en rentabilité.  

Les habitudes de consommation ne sont pas du tout les mêmes. En Asie, ils découvrent encore le chocolat et en achètent deux ou trois, mais pas un ballotin. Il faut donc s’adapter à cette demande”, Jean-Philippe Darcis.  

Qui dit habitudes de consommation dit produit consommé, mais également manière de consommer. Ainsi, l’e-commerce est omniprésent dans des pays comme la Chine ou le Japon. Il est donc indispensable d’intégrer ce facteur lors de son développement à l’étranger. Pour Pierre Ledent, cela passe par exemple, en Chine, par une collaboration avec une société de marketing.

Garder le contrôle sur la production

Cette solution offre l’avantage de garder un contrôle sur la production tout en évitant de devoir créer un atelier sur place (ce qui n’est pas toujours le cas lorsque l’on travaille via franchises). L’atelier reste donc en Belgique, tout part de là y compris les produits vendus à l’étranger. Cette manière de procéder permet également de favoriser l’emploi bruxellois. 

"Je conseille de conclure des marchés (en cas d’exportation) plutôt que d’ouvrir une boutique par-ci, une boutique par-là. Cela permet de globaliser les coûts et de rester viable sur le long terme”, Pierre Marcolini.